amour
Elles m'ont volé ton cœur naïf
volé ton grenat
et moi malheureuse
je te vois courir vers tes infortunes
ton cœur où brûle une couleur ardente
par la porte des amantes infidèles
s'est envolé
tu brûle d'une quelconque traîtresse
qui ne connaît de toi
pas le poème
inapte à voir l'ardeur et la noblesse
bien au delà de ton gracieux sourire
elles me volent ce qui m'était de plus cher
que je croyais à jamais m'appartenir
parce que sorti de mes entrailles
moi j'ai vu sur ton visage comme dans ton cœur
l'infinie grâce
car oui mon fils tu es noble
riche de toi même
fortune que tu dilapide
vers des amours infertiles
tu qui quitte un bateau ivre de joie
ivre de toi
pour t'enfoncer dans les nébuleuses
des âmes humaines nauséabondes
je te pers mon enfant
ma joie
mon ivresse
mon bonheur
et tous les jours je vois
un peu plus grandir l'immense souffrance
d'une perte impensable
annihilante
je n'aurais jamais ressenti souffrance aussi tenace
a trop vouloir réver
Nos rêves s'échouent sur nos mornes vie
au nuits agités succèdent les matins calmes
qui n'est pas le repos
mes matins sont las d'une vie sans complétudes
noyée au cœur des abysses
mon appartement si familier en ta présence
est devenue l'étranger hostile
qui trop me rappelle
que j'étais heureuse juste à te sentir
assis tout près de moi
ta présences comblées toutes mes peines
loin de moi les tourments
loin de moi l'angoisse existentielle
qui par trop nous rappelle
que nous ne somme que pantins au vent
en ta présence
j'étais
désormais je ne suis plus
je ne suis plus que fantôme
qui se perd dans l'âtre
qui étais notre foyer
avec ton départs
mes démons m'ont rattrapés
à en perdre haleine
je me noie dans un profond sentiment
d'incomplétude
ce vide immense
qui me fait courir les rues
fuir
pour ne pas me faire happée
par l'essence même de mon être
un pantin meurtri
une âme qui a trop vouloir se rapprocher
du foyer
s'est immolée
je n'ai toujours étais
que souffrances
ta naissance aura était une trêve
un bonheur suspendu
un bonheur qu'on m'a volé