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159 rue des hasards, Florence Gaudart.

amour

23 Octobre 2019 , Rédigé par Florence Gaudart Publié dans #ode à mon fils

Elles m'ont volé ton cœur naïf

volé ton grenat

et moi malheureuse

je te vois courir vers tes infortunes

ton cœur où brûle une couleur ardente

par la porte des amantes infidèles

s'est envolé

tu brûle d'une quelconque traîtresse

qui ne connaît de toi

pas le poème

inapte à voir l'ardeur et la noblesse

bien au delà de ton gracieux sourire

elles me volent ce qui m'était de plus cher

que je croyais à jamais m'appartenir

parce que sorti de mes entrailles

moi j'ai vu sur ton visage comme dans ton cœur

l'infinie grâce

car oui mon fils tu es noble

riche de toi même

fortune que tu dilapide

vers des amours infertiles

tu qui quitte un bateau ivre de joie

ivre de toi

pour t'enfoncer dans les nébuleuses

des âmes humaines nauséabondes

je te pers mon enfant

ma joie

mon ivresse

mon bonheur

et tous les jours je vois

un peu plus grandir l'immense souffrance

d'une perte impensable

annihilante

je n'aurais jamais ressenti souffrance aussi tenace

 

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a trop vouloir réver

20 Octobre 2019 , Rédigé par Florence Gaudart

Nos rêves s'échouent sur nos mornes vie

au nuits agités succèdent les matins calmes

qui n'est pas le repos

mes matins sont las d'une vie sans complétudes

noyée au cœur des abysses

mon appartement si familier en ta présence

est devenue l'étranger hostile

qui trop me rappelle

que j'étais heureuse juste à te sentir

assis tout près de moi

ta présences comblées toutes mes peines

loin de moi les tourments

loin de moi l'angoisse existentielle

qui par trop nous rappelle

que nous ne somme que pantins au vent

en ta présence

j'étais

désormais je ne suis plus

je ne suis plus que fantôme

qui se perd dans l'âtre

qui étais notre foyer

avec ton départs

mes démons m'ont rattrapés

à en perdre haleine

je me noie dans un profond sentiment

d'incomplétude

ce vide immense

qui me fait courir les rues

fuir

pour ne pas me faire happée

par l'essence même de mon être

un pantin meurtri

une âme qui a trop vouloir se rapprocher

du foyer

s'est immolée

je n'ai toujours étais

que souffrances

ta naissance aura était une trêve

un bonheur suspendu

un bonheur qu'on m'a volé

 

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